En 1978, après de nombreuses recherches dans plusieurs vignobles de France, Catherine et Henri de Saint Victor s'arrêtent à Bandol avec le secret espoir d'y acquérir un domaine viticole. Alors qu'ils déjeunent dans un petit restaurant sur le Port, ils découvrent le Rouge 1975 du Château de Pibarnon. Le coup de foudre pour ce grand vin est immédiat. Renseignements pris et sans perdre un instant, Henri et Catherine de Saint Victor partent visiter la propriété.
C'est le successeur de Modesto Ramognino qui les accueille. Par chance, il leur fait comprendre qu'il trouve la vie très dure à Pibarnon, peut-être même trop dure... La cave et la maison fonctionnent avec des puits, sans eau courante, le terroir est très rocailleux, l'environnement très rude. Mais la beauté du site, à 300 mètres d'altitude, dominant la garrigue et la Méditerranée, et le vin qu'ils ont dégusté vont convaincre Catherine et Henri de Saint Victor de prononcer la phrase qui va les faire basculer dans une autre vie : « Nous sommes intéressés pour acheter... »
Ils acquièrent ainsi Pibarnon, 16 hectares d'un seul tenant, accrochés entre ciel et terre, dont 3,5 hectares de vignes seulement sont plantés.