La saga Pibarnon

La passion en héritage

Les origines

Au milieu des années 1950, un maçon italien, originaire du Piémont, Modesto Ramognino, investit la colline de Pibarnon pour y cultiver 3,5 hectares de mourvèdre à flancs de coteaux. Le lieu est superbe mais isolé, aride, sans eau ni électricité. Poussé par une force impérieuse palliant une absence de technique, il y produit pourtant un vin qui n'est pas sans rappeler les grands barolos italiens par leur droiture et leur élégance.

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Les origines

En 1977, après de nombreuses recherches dans plusieurs vignobles de France, Catherine et Henri de Saint Victor s'arrêtent à Bandol avec le secret espoir d'y acquérir un domaine viticole. Alors qu'ils déjeunent dans un petit restaurant sur le Port, ils découvrent le Rouge 1975 du Château de Pibarnon. Le coup de foudre pour ce grand vin est immédiat. Renseignements pris et sans perdre un instant, Henri et Catherine de Saint Victor partent visiter la propriété.

C'est le successeur de Modesto Ramognino qui les accueille. Par chance, il leur fait comprendre qu'il trouve la vie très dure à Pibarnon, peut-être même trop dure... La cave et la maison fonctionnent encore avec des puits, sans eau courante, le terroir est très rocailleux, l'environnement très rude. Mais la beauté du site, à 300 mètres d'altitude, dominant la garrigue et la Méditerranée, ajoutée au vin qu'ils ont dégusté, vont convaincre Catherine et Henri de Saint Victor de prononcer la phrase qui va les faire basculer dans une autre vie : « Nous sommes intéressés pour acheter... » 
Ils acquièrent ainsi Pibarnon en décembre 1977, 16 hectares d'un seul tenant, accrochés entre ciel et terre, dont 3,5 hectares de vignes plantés.

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pibarnon saga 1977

L’esprit pionnier

Henri de Saint Victor abandonne, en 1975, ses responsabilités dans un laboratoire de recherche pharmaceutique pour se lancer, à l'âge de 51 ans, dans la construction de Pibarnon. Partir de rien n'effraie pas cet homme qui avait dans son ancien métier, l'habitude de déposer des brevets et donc de tout recommencer à chaque nouvelle découverte.

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L'esprit pionnier

Partir de rien n'effraie pas cet homme qui avait dans son ancien métier, l'habitude de déposer des brevets et donc de tout recommencer à chaque nouvelle découverte.
Il n'a aucune connaissance en vinification ni en viticulture, mais il sait déguster.

Qu'importe s'il n'y a pas d'ouvrier agricole, Henri devient tractoriste et s'occupe des vignes. Il se plonge dans sa passion avec la fougue d'un pionnier, défriche, terrasse à grands coups de bulldozer, soulevant des tonnes de roches, et plante tout de suite 6 hectares de vignes pour obtenir 9,5 hectares au total. Henri s'occupe lui-même des vinifications et démarche, avec son épouse Catherine, les restaurants et les cavistes des alentours pour se constituer une clientèle.


La maison, mal configurée et inconfortable ainsi que la cave trop petite, obligent Catherine et Henri, à tout repenser. Rien ne semble les arrêter. Ils rasent la maison et reconstruisent une bastide plus décente, mieux agencée, parfaite réplique d'une bastide provençale du XVIIIe. Le chai est entièrement remodelé avec une cuverie moderne, par gravité. Une innovation à l’époque ! La tâche est immense mais Catherine et Henri l'assument seuls, tels des bâtisseurs du Moyen Age. Ce n'est qu'après 2 ans qu'ils s'appuient sur un jeune chef de culture et au bout de 4 années qu'ils choisissent un maître de chai !

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pibarnon saga 1978

Pibarnon progresse et
récolte des médailles

Du courage, de l'obstination et une conviction inébranlable dans la magie du terroir de Pibarnon, donnent à Henri de Saint Victor l'énergie nécessaire pour faire naître de grands vins. Catherine et Henri de Saint Victor font donc seuls leur première vinification en 1978. Les années passent et les efforts entrepris dans le vignoble et la vinification des vins de Pibarnon par Catherine et Henri de Saint-Victor ne laissent pas indifférents les professionnels de la filière. Le bouche à oreille fonctionne.

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Pibarnon progresse et
récolte des médailles

Dès le début, et tout au long des années qui suivent, des relations profondes se nouent avec quelques journalistes, de grands sommeliers, des restaurateurs, mais aussi, déjà, quelques importateurs.
Ils sont tous prêts à parier sur la réussite de cette aventure, prêts à faire découvrir ces vins de Mouvèdre à leurs clientèles. A les imposer même.

En 1980, vient le moment de présenter les premiers vins au grand concours de vins de l'époque : le Concours Général Agricole de Paris.
Et c'est immédiatement un succès.
Le Grand Chelem est réalisé avec le millésime 1978 :
- Médaille d'or en Rouge et Rosé
- Médaille d'argent en Blanc
Pour un premier coup d'essai, c'est un coup de maître.
Pendant 6 années consécutives, de 1980 à 1985, pour les millésimes 1978-1979-1980-1981-1982 et 1983, le Rouge de Pibarnon obtient la médaille d'or. Cela n'était jamais arrivé dans les annales du concours.

Au cours des années 1980 et jusqu'à l'aube des années 1990, la propriété s'agrandit progressivement. De 9,5 hectares elle passe à 15 hectares, puis à 20 hectares. Quelques fermages sur la colline permettent aussi de développer le vignoble. Les ceps vieillissent, leur production est de plus en plus belle. Malgré les agrandissements, Catherine et Henri manquent de vin. Rançon du succès, la demande est plus forte que l'offre... Certes cela leur permet de choisir leurs revendeurs et importateurs avec soin, d'éviter la distribution de masse mais on ne peut être à l'origine d'un grand domaine sans vouloir satisfaire la demande... Bientôt, de nouvelles plantations et un amphithéâtre de vignes verront le jour !

pibarnon medailles

Pibarnon prend son élan

Après 10 ans de terrassement, de plantations et d'un labeur incessant, Pibarnon commence à être "sur orbite". Eric de Saint Victor qui a terminé ses études et a effectué plusieurs stages dans le Bordelais rejoint ses parents sur le domaine. Il participe activement à la vendange, apprend minutieusement à vinifier, auprès de son père, en commençant par le millésime 1989, dont le Rouge sera classé l'année suivante par le Guide Slow Food parmi les 150 meilleurs vins du monde.

1989

Un amphithéâtre
de vignes

Une formidable opportunité s'ouvre pour le Domaine, le rachat de 20ha de pinède, de friche et de quelques vignes dans le somptueux amphithéâtre face à la cave. Ce sera le chef d'œuvre d'Henri et Catherine, qui façonnent ce relief en terrasses, allongent les perspectives et créent leur « Cirque d'Epidaure ».

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Un amphithéâtre
de vignes

C'est reparti pour des mois de bulldozer, de pelleteuse, et même de mines. À force de chercher le trésor, ils finissent par le trouver. Cela se traduit par la découverte de terres très bleues en sous-sol, qui s'avèrent être des marnes bleues du santonien, qui ne sont autres que celles que l'on trouve sur les fabuleux terroirs de Château Pétrus, Château d’Yquem ou Château Chalon. Par chance les droits de plantation sont, à l'époque, faciles à obtenir. En 1992, après deux étés de travaux, le cirque est créé et remodelé en un vaste amphithéâtre exposé au Sud-Est et au Nord, qui prend des allures de théâtre grec antique.

pibarnon le vignoble
pibarnon saga 1989 1992

Les trompettes de la renommée

Tous les plus grands vignerons vous le diront. Il y a des années exceptionnelles qui marquent l'histoire d'un domaine. Pour la deuxième fois consécutive, le Château de Pibarnon est classé avec son millésime 1990 parmi les 150 meilleurs vins du monde par le Guide Slow Food 1992.

C'est une évidence, le Pibarnon Rouge 1990 est un formidable contre-pied, un « passing-shot » qui ébranle les convictions et commence à s'imposer comme le grand vin du Sud, le « seigneur de la Côte d'Azur » comme l'écrit alors le journaliste Michel Smith. Avec son nez de fruits noirs, sa bouche dense, d'une ampleur envoûtante qui se prolonge sur des tanins gras et opulents, le Château de Pibarnon se taille la part du lion dans de nombreuses dégustations à l'aveugle. L'année 1990 fait monter d'un cran la renommée du domaine qui marque les esprits et l'inscrit dans l'histoire des vins de Bandol.

Un trophée international

Eric de Saint Victor souhaite que Pibarnon puisse désormais participer à un grand concours international de dégustation.
En 1997, il choisit alors de concourir à l'International Wine Challenge, à Londres. Il y inscrit le rouge 1993 du Château.

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Un trophée international

Mais quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il s'aperçoit, au moment de remplir le bulletin d'inscription, que Bandol ne figure dans aucune des catégories et que le cépage Mouvèdre non plus. Par dépit, il coche la case "other" et laisse faire le destin...
Deux mois plus tard, son importateur anglais lui fait savoir que Pibarnon vient de remporter un trophée. Eric ne s'en émeut guère. Un trophée mais pas de médaille ! Quelle importance ? En réalité, Pibarnon, pour sa première participation à l'International Wine Challenge, venait de remporter un des 10 Trophées d'Excellence...

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1997

L’orangerie de Pibarnon

Pour accueillir ses invités, sommeliers, journalistes, importateurs dans des conditions dignes d'un grand domaine, Pibarnon se dote d'une salle de réception, l'Orangerie de Pibarnon.

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L’orangerie de Pibarnon

Il s’agit là du dernier grand chantier du Domaine. Cette salle de réception est dédiée aux évènements privés et professionnels organisés par le Domaine. Elle a été bâtie dans le même esprit que la bastide. Largement ouverte sur une vaste terrasse surplombant l’amphithéâtre de vigne et le bleu azur de la Méditerranée, l’Orangerie est un lieu magique, propice à l’évasion.

photo 1997 pibarnon
pibarnon saga 1997

Vin d’état

Après dix années passées au domaine, Eric de Saint Victor reprend la suite de son père et poursuit l'œuvre de ses parents avec la même passion et le même engagement.

Sa connaissance du vignoble et sa maîtrise progressive de la vinification lui permettent d’orienter les vins selon son palais, tout en restant fidèle aux vins de son père. Eric a appris avec lui à faire parler le terroir, mais sous son influence, les vins rouges prennent de l'ampleur et de la finesse, les rosés s'imposent par leur élégance et leur raffinement et les blancs, d'une grande pureté aromatique, se tournent résolument vers la grande gastronomie. Avec le nouveau siècle et le nouveau millénaire, Pibarnon a l’honneur d’être choisi pour son Rouge 1990 aux côtés du Château Simone 1993 et de Taittinger Comte de Champagne 1994 pour être servi lors d'un sommet des chefs d'état européens organisé à Paris par Jacques Chirac, président de la République Française.

Arrivée de Marie Laroze, maître de chai

L’équipe de cave s’enrichit, s’étoffe, s’organise. Le professionnalisme créatif et artisan fait son entrée à Pibarnon. En 2008, Pibarnon accueille une jeune œnologue, diplômée de l’université de Dijon, Marie Laroze, comme maître de chai. Son expérience bourguignonne lui permet d’intégrer rapidement le patchwork de parcelles du Domaine avec précision (220 unités culturales).

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Arrivée de Marie Laroze, maître de chai

Son parcours chez les Grands de Bourgogne ainsi que son expérience en Hongrie pendant 4 ans affirment son talent et développent son goût de l’entreprenariat. Elle contribue à l’organisation toujours plus précise à la cave, fait évoluer les vins vers la finesse, la longueur et l’élégance. Son travail, en tandem avec Eric de Saint Victor, devient palpable et propulse Pibarnon toujours plus loin. La verticale des vins depuis son premier millésime, le 2008, le confirme aisément.

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2008

Le rêve américain

Le millésime 2005 constitue un tournant à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, où la presse américaine ne commente guère les vins de Pibarnon qui ne correspondent pas aux critères de la mode des vins boisés tant en vogue à l'époque. Le Mourvèdre, cépage roi de Bandol et de Pibarnon, y est aussi moins connu. Mais ...

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Le rêve américain

Mais comme tous les artistes qui possèdent du talent et finissent toujours par percer, le rouge 2005 de Pibarnon est noté, en 2009, 95/100 par le Wine Spectator.

Cette note remarquable, dispensée par un des meilleurs dégustateurs au monde, va permettre au Château de Pibarnon de faire parler de lui, en étant cité à de nombreuses reprises dans la presse anglo-saxonne.

medaille pibarnon 2005 copie
pibarnon saga 2009

Un tournant

2011 et 2013 marquent le départ successif de Catherine et Henri de Saint Victor. En deux années à peine, le Domaine se retrouve orphelin de ses deux créateurs. Deux véritables défricheurs, infatigables bâtisseurs, créant à Pibarnon un présent, d’abord ingrat, puis un futur, plus civilisé et même un passé !

Car c’est bien là leur génie : avoir réussi à créer un Domaine emblématique en peu de temps, tout en le dotant dans l’imaginaire de chacun, d’un très long bagage et d’une grande antériorité… Magie du partage d'Henri et Catherine, que certains ont connus. Ils ont certainement à l’esprit une des si nombreuses anecdotes dont ils raffolaient. Leurs personnalités et leurs tempéraments, en faisaient des personnes hors du commun. Démesure, subtilité.
D’abord dans la création, puis dans la durée, mêlant tradition et modernité avec une belle fantaisie, une conviction inébranlable.

Sortie du 1er millésime
du rosé Nuances

Face à la déferlante de la nouvelle vague du rosé en Provence, nous décidons d’explorer un peu plus loin la magie des vins de cette couleur avec un rosé de Mourvèdre pur, issu d’une parcelle dédiée.

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Sortie du 1er millésime
du rosé Nuances

Le rosé a toujours trouvé une place importante dans notre production, car il s’accorde parfaitement à la gastronomie provençale. En 2014, nous décidons de produire un nouveau rosé, explorant plus profondément la magie de cette couleur. Le Mourvèdre pur s’impose tout de suite, et la vinification audacieuse ainsi qu’un élevage poussé (foudre et jarres de grès) vont donner un vin délicieux, profond, savoureux. Au début, nous patientons plus d’un an pour commencer à le proposer aux sommeliers, mais il s’avère qu’il est encore mieux 2 ans plus tard. C’est ainsi que naît Nuances, un grand rosé de repas, dont les millésimes successifs sont déjà dans les mémoires, tant il sort des représentations classiques que l'on peut avoir de cette couleur. Nous sommes ici avec un rosé de conversation qui s'accorde divinement à des mets plus “terrestres” que “maritimes”.

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2015

Arrivée d’Eric Schladenhaufen,
chef de culture

Le chef de culture, Louis Audibert, quitte le Domaine pour prendre sa retraite après 40 années de travail sur place, et des dizaines d’hectares plantés aux côtés d’Henri. Eric Schladenhaufen le remplace en janvier 2016.

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Arrivée d’Eric Schladenhaufen,
chef de culture

Louis Audibert aura passé sa carrière entière au Domaine, depuis 1978, où Pibarnon ne faisait que 3,69 ha… Près de 40 ans plus tard, le Domaine en compte plus de 50, tous plantés par lui-même et ses équipes. Louis a converti le Domaine à l’agriculture biologique, en 2006, mais la certification n’est devenue nécessaire qu’à son départ. C’est Eric Schladenhaufen qui s’en est chargé, tout en amenant subtilement ses méthodes personnelles, tournées vers la mouvance biodynamique. Mais c’est surtout son esprit d’observation, ses essais, son extrême précision liée à une excellente intuition qui permettent au travail colossal des dernières décennies de s’harmoniser, entre le végétal, le vivant et l’esthétisme environnemental.

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2016

Labellisation biologique

Après 3 années de traçabilité et de contrôle par les organismes accrédités, le Château de Pibarnon obtient la certification en Agriculture Biologique. Ce n’est qu’une formalité administrative, car la conversion est bien plus ancienne, démarrée en 2004 et totale en 2006. Louis et son équipe réussissent sans trop de difficulté à faire évoluer les méthodes culturales, surtout le travail des sols ainsi que le désherbage, pour arriver très vite à une culture respectueuse. Le cahier des charges est rempli, tout fonctionne.

Top 100 Wine Spectator

4 années après l’arrivée d’Eric Schladenhaufen, le Rouge 2016 du Château de Pibarnon entre au TOP 100 du Wine Spectator (Décembre 2020). Cette consécration couronne tout le travail effectué depuis si longtemps et succède aux médailles d’or des débuts.

pibarnon wine spectator 2020

L’exploration toujours de mise

Il n’y avait jamais eu de cuvée spéciale à Pibarnon, Henri de Saint Victor s’y refusait. Pourtant la parcelle Bel Air, en 2012, offre une telle personnalité, un tel équilibre, que nous décidons d’en isoler quelques centaines de Magnums pour créer Henri-Cath. Parallèlement, nos essais de vinification en rouge dans une jarre en terre cuite aboutissent après 6 ans d’élevage, à la sortie de la Cuvée Epidaure.

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L’exploration toujours de mise

Bel Air fait partie des parcelles historiques du Domaine. Ce petit hectare, planté à la fin des années 50 par Modesto Ramognino, pourrait représenter l’âme de Pibarnon. Toujours indispensable dans l’assemblage, Bel Air produit des vins mystérieux, aériens et denses. 2012 marque la fin de vie des fondateurs Henri et Catherine. Comme un clin d’œil, Bel Air, cette année-là, est, au firmament, si bien que nous décidons d’extraire à l’assemblage 999 magnum pour élaborer une cuvée en leur hommage. Elle portera le nom d’Henri-Cath, Cath étant le surnom affectif que donnait Henri à sa femme Catherine. Après avoir patiemment attendu en cave, nous sommes heureux de sortir Henri-Cath 2012, une fois atteinte sa première apogée, au printemps 2022. Gageons que Bel Air (ou une autre parcelle) nous proposera d’autres Henri-Cath dans le futur.
2022, c’est aussi la sortie du 1er millésime de la nouvelle cuvée, Epidaure 2016. A la suite du renouvellement des foudres, entamé en 2010, le gain en précision et en pureté est si évident que nous avons envie d’explorer des contenants dits alternatifs. Réticents envers le béton, nous optons pour une jarre en terre cuite italienne, de 9hl seulement, soit environ 1000 bouteilles. Cette jarre sera le seul réceptacle du raisin puis du vin jusqu’à sa mise en bouteilles. Cette exploration de contenant est associée au choix de ne sélectionner qu’une seule et unique parcelle de mourvèdre située dans l’amphithéâtre de vigne, d’où son nom Epidaure. Suivront les millésimes 2017, 2018, 2019…. en IGP Méditerranée.

pibarnon illustration epidaure
2022

« Pibarnon est un héritage. L’héritage de pionniers qui ont tout quitté pour s’installer sur le haut de cette colline, pour la défricher, la modeler, avec une énergie incroyable et le succès des débutants. Les découragements aussi, parfois, qui ne les empêchaient jamais de se relever, de continuer, d’ancrer le Domaine naissant dans le présent, l’avenir, mais aussi le passé, paradoxalement. Participer à une telle aventure depuis son début façonne forcément l’esprit, le goût et le caractère. Avoir la chance de continuer cette œuvre en l’organisant est une grâce autant qu’un travail de fond.
Rien ne se fait sans une bonne équipe. Celle qui anime le Domaine est riche de ses propres expériences autant que celles acquises ici. J’aime à penser que chacun jouit ici d’une certaine liberté de penser, d’agir, qui permet de faire toujours mieux, d’innover, d’être « partie-prenante ». Car nous sommes dans un métier d’artisanat qui implique connaissance, créativité, et transmission.
La confiance acquise au fil des années de travail en commun nous permet d’exprimer, chacun à sa manière, l’excellence du Domaine, dans ce qu’elle a de plus précieux : des vins fins, honnêtes, sans fioriture, où seul l’essentiel constitue l’allure et la personnalité de chacun d’eux. »

pibarnon signature eric de saint victor